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Réorganisation de Tereos La CGB dénonce les pressions réglementaires

La filière de la betterave est dans l'impasse depuis l'interdiciton des néonicotinoïdes, déplore la CGB.

Pour le syndicat des betteraviers, les fermetures d’une sucrerie et d’une distillerie annoncées par Tereos sont la conséquence « directe » de la « pression réglementaire croissante ».

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Pour la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB), « les surtranspositions nationales, distorsions de concurrence, interdictions de solutions » sont la principale cause de la baisse de surfaces de betteraves et de la difficulté économique de maintenir les outils industriels « dans un environnement concurrentiel ». C’est ce que le syndicat écrit dans un communiqué du 9 mars 2023. La baisse des volumes engagés est en effet le motif invoqué par Tereos pour justifier la fermeture de la sucrerie d’Escaudoeuvres, dans le Nord.

Filière dans l’impasse

« Comment ne pas voir dans ces fermetures la conséquence directe de la pression réglementaire croissante sur les moyens de production de la culture betteravière ? », insiste la CGB. L’interdiction des néonicotinoïdes en 2018 a « conduit toute une filière dans l’impasse », constate-t-elle.

« Le plan gouvernemental annoncé en février par le ministre de l’Agriculture prévoit notamment une compensation financière intégrale des pertes à cause de la jaunisse pour 2023, ajoute la CGB. En l’absence totale de solutions alternatives, cette compensation devrait permettre de limiter la baisse des surfaces, à la condition d’en finaliser rapidement les modalités et que le dispositif soit validé par Bruxelles. »

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